-Peux-tu s’il te plaît, présenter ton activité ? 

Je suis une artiste basé à Brooklyn, New York.

-Quand as-tu su que te mettre Ă  ton compte Ă©tait la solution ou une Ă©vidence ?

Je suppose qu’Ă  bien des Ă©gards, cultiver un cĂ´tĂ© commercial a toujours Ă©tĂ© quelque chose dont j’Ă©tais consciente que je devais faire en tant qu’artiste. Je viens d’une famille d’hommes d’affaires et mon grand-père Ă©tait un grand collectionneur d’art et m’a beaucoup appris en grandissant sur le cĂ´tĂ© commercial de l’industrie de l’art. Et donc Ă  bien des Ă©gards, j’ai eu beaucoup de chance parce qu’en vivant Ă  New York, je suis basĂ© Ă  Brooklyn, vous savez, cette ville renforce ce besoin d’agitation.

-Pourrais-tu nous parler un peu de ce que tu fais comme peinture et comment en es-tu arrivée à la peinture ?

Oui, eh bien, j’ai toujours Ă©tĂ© peintre. J’ai commencĂ© Ă  peindre en tant que jeune fille Ă  l’âge de neuf ans. J’ai commencĂ© Ă  travailler Ă  l’huile et la peinture a toujours Ă©tĂ© mon principal amour, mais j’ai l’impression qu’Ă  bien des Ă©gards, je suis aussi devenu un peu un artiste multidisciplinaire oĂą parfois mes idĂ©es se sont Ă©tendues au-delĂ  de la toile ou de la page. Et, vous savez, je me retrouve Ă  travailler sur des projets d’Ă©criture ou d’acteur ou d’avoir des idĂ©es pour la comĂ©die ou le film. Et donc je pense que nous vivons maintenant Ă  un moment oĂą vous n’avez pas Ă  vous dĂ©finir exclusivement par un aspect, et cela donne aux artistes une chance de s’Ă©panouir de diffĂ©rentes manières.

Mais pour moi, la peinture a toujours Ă©tĂ© la racine de tout. J’aime juste ça. Un tableau peut enchanter et hypnotiser son public et il peut changer de sens avec le temps. Vous savez, vous pouvez regarder le mĂŞme tableau encore et encore Ă  diffĂ©rents moments de votre vie, et il peut vous dire autre chose Ă  chaque fois.

-Quel précieux conseil peux-tu donner aux jeunes et futurs indépendants, artistes et entrepreneurs, pour voir grandir sereinement leur business ?

Je suggĂ©rerais de promouvoir votre art. Vous savez, faire des affaires sans publicitĂ©, c’est comme faire un clin d’Ĺ“il Ă  une fille dans le noir, vous savez, que vous le faites, mais que personne d’autre ne le fait. Et j’ai pensĂ© que c’Ă©tait tellement motivant parce que, vous savez, c’est facile quand on est crĂ©ateur de se perdre dans son studio et d’oublier de promouvoir ce qu’on fait, de le commercialiser ou de le monĂ©tiser. Mais le faire connaĂ®tre au monde est la prochaine Ă©tape jamais crĂ©Ă©e.

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